L’inondation de 1856
Un ordre de service des Ponts et Chaussée, daté du 10 décembre 1857, nous apprend que « à la suite de l’inondation de 1856, les habitants d’un quartier inondé du village de Divonne ont signalé à l’administration le régime vicieux de la rivière et les dégâts qu’elle occasionnait dans ses fortes crues. »
Une pétition a été adressée aux autorités. Suite à quoi « un syndicat fut organisé pour le curage de cette rivière. (…) L’ingénieur transporté sur les lieux a reconnu que la cause des débordements de cette rivière devait être attribué principalement aux vices de construction des barrages établis sur son cours, dans la traversée de Divonne pour le roulement des usines et l’alimentation de diverses prises d’eau. Ces barrages ont eu pour résultat de faciliter des atterrissements d’alluvions qui ont élevé successivement le fond du lit et bouché presque entièrement le pont Bacon. »
L’ingénieur dresse la liste des onze moulins entre le pont Fosseret et le pont Bacon. Il signale qu’en aval du pont Bacon, la rivière traversant des pâturages déborde moins fréquemment et cause peu de dégâts. Il rassure les usiniers : « la retenue des barrages ne sera pas abaissée. »
Le Syndicat des Eaux de la Versoix
Raymond Grosgurin, Divonne au fil des siècles, page 234 : « Un syndicat des eaux de la Versoix, constitué en 1857, réclama en priorité une étude de tous les barrages existants, établis avec ou sans autorisation, et leur mise en conformité avec les règlements. Puis le 12 avril 1858, il présenta aux Ponts et Chaussées un projet d’amélioration du cours de la rivière. Il définissait toutes les obligations faites aux usiniers : curer le lit du cours d’eau aux abords des barrages, respecter les hauteurs des retenues, assurer l’écoulement des eaux de crues par des ouvrages régulateurs (vannes de décharge et déversoirs) à établir dans le corps même des barrages. »
L’inondation de 1879
Le 15 août 1879, un violent orage entraîna une crue. Marie Roland, quand elle voulut ouvrir la porte d’entrée de son magasin en haut de la grande rue, fut renversée par la force de l’eau qui dévalait la rue, telle un torrent furieux. La malheureuse se noya. Se fut la seule victime. Les dégâts furent considérables. (Source : Divonne au Fil des Siècles page 234.)
Une inondation a eu lieu en 1909, mais nous n’avons pas d’information à son sujet.
L’inondation de 1910
Voir l’article d’Alfred Françon paru dans l’Echo de Divonne en janvier 1910. Merci à Divonne-les-Bains Hier et Demain de nous avoir permis de scanner ce numéro de l’Echo de Divonne.









