Une publicité du docteur Paul Vidart (1847)

M le dr Vidart à Divonne

Ci-dessous le texte intégral de la « réclame »
dans laquelle le docteur Paul Vidart annonce
qu’il vient d’ouvrir à Divonne une maison de santé
dans une vaste propriété achetée en 1846
au docteur Panthin.

Avec une lithographie de Schmid à Genève

Mr le Docteur Vidart à Divonne
a l’honneur de prévenir le public, qu’il a fait l’année dernière l’acquisition de l’établissement fondé à Divonne par Monsieur le Docteur Panthin dans le but d’y recevoir des pensionnaires ; et comme il désire lui donner la même destination que par le passé, il a cherché autant que possible, depuis cette époque à l’entourer de tout le confortable et de tous les agréments que l’on puisse désirer.
La position naturelle de cette habitation est des plus heureuses : En effet, située au pied du Mont Mussy, sur le versant oriental du Jura, près des sources de la Versoix, on y respire un air salubre et bienfaisant, et d’un seul coup d’oeil on peut embrasser toute la chaine des Alpes.
Mr le Dr Vidart, voulant, autant qu’il est en lui, contribuer au bien-être des pensionnaires, a organisé sur le Mont Mussy un pied-à-terre, où ils pourront trouver selon leur convenance, du lait de vache, de chèvre ou d’ânesse; ce joli mont, couronné de sapins et de châtaigniers, offre aussi, de son côté, des sites pittoresques et des promenades délicieuses.
Des ânes seront mis à la disposition des personnes qui voudraient faire quelques excursions aux environs.
Le lait de chèvre ou d’ânesse sera porté, matin et soir, dans la chambre des malades, selon leurs besoins ou leurs désirs.
Afin de faciliter les communications, Mr le Docteur Vidart vient de prendre un arrangement tel, que deux fois par semaine, le Mardi et le Vendredi, un Omnibus fera dans le même jour, le trajet de Genève à Divonne et de Divonne à Genève. Ce service ne s’organisera régulièrement que dans la belle saison, et pourra communique par Coppet, avec le bateau à vapeur.
Déjà, le Lundi, le Mercredi et le Samedi, un Omnibus part exactement de Genève à quatre heures du soir et s’arrête à Crassier distant de Divonne d’une demi lieue.
Monsieur Vidart se propose d’accepter comme pensionnaires non seulement les malades et les convalescents, mais encore les personnes qui par délassement, désireraient passer quelques mois à la campagne.
S’adresser pour les conditions et les renseignements à Mr Vidart-Binet, Médecin aux Eaux-Vives, ou à Mr Charles Binet, Agent de change, aux petits Délices à Saint-Jean.

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