Comment un moulin est devenu une usine hydroélectrique
et comment l’usine abandonnée a été sauvée par Divonnelectro.
Un moulin est attesté en 1353 à cet emplacement sur le canal de dérivation de la Divonne. Il produisait probablement de la farine et/ou de l’huile. De siècle en siècle, le moulin a changé de fonction, il a changé d’aspect, mais il n’a pas changé d’emplacement.
C’est au 19ème siècle qu’il a pris le nom de David, lorsqu’une famille David en a été propriétaire sur plusieurs générations. D’après le cadastre, en 1823 François David possède un moulin et un battoir. En 1845, les frères David leur adjoignent un foulon. En 1857, Jules David est propriétaire. Quand en 1875, Antoine Fevat, négociant à Genève, achète l’installation, le moulin garde son nom de David. C’était alors un moulin à blé.
Le Moulin David, 1 place des Quatre Vents à Divonne-les-Bains en avril 2019.
Si vous ne voulez pas croire que ce joli bâtiment en plein centre-ville est un moulin, allez regarder de l’autre côté ! Vous verrez le canal d’amenée qui alimente le système. Vous apercevrez le caisson de verre qui recouvre la turbine (Francis de son nom de famille) que l’eau fait tourner.
A gauche : Départ du canal d’amenée avec ses vannes bleues.
A droite : Caisson de verre abritant la piscine où baigne la turbine Francis.
Allons bon! Il y a trop de buée, vous ne voyez pas la turbine. Pas de soucis! Vous pouvez observer sa soeur jumelle, exactement identique, exposée devant l’Office de Tourisme.
A gauche : Turbine Francis à la retraite, née en 1930 dans les Ateliers des Charmilles à Genève.
La flèche rouge indique qu’une aube d’entrée a été enlevée pour que l’on puisse voir
la roue à l’intérieur. Les flèches bleues indiquent le sens de l’eau.
A droite : Introduction de la roue restaurée par Divonnelectro dans le corps de la turbine
(celle qui est en état de fonctionnement dans sa piscine).
Un deuxième caisson abrite une grande roue métallique. C’est une aqualienne, la « roue à aubes des temps modernes », mise en service en juillet 2014. Elle produit de l’électricité revendue à EDF pour compenser en partie la consommation de l’éclairage public. L’aqualienne tou-our-ne len-te-ment (12 tours par minute) pour ne pas gêner la dévalaison des truites et autres chabots. Mais ce n’est pas notre sujet. L’aqualienne est indépendante du Moulin David, bien qu’à l’origine, elle ait été suggérée par Divonnelectro. Elle est gérée en partenariat public-privé par la Ville de Divonne-les-Bains et Citeos Clermont Ferrand, spécialisée dans l’éclairage urbain, une filiale de Vinci.
Voici un plan de 1861.
Il indique le barrage David sur la rivière, remplacé de nos jours par des vannes métalliques sur le canal et par un clapet à commande automatique sur la rivière. Les quatre traits sur le canal désignent les roues à aubes décalées, chacune ayant son axe séparé. Trois roues pour le moulin rive droite et une roue pour le (foulon?) rive gauche. On travaillait fort au moulin David! Le meunier n’avait pas le temps de dormir!
L’emplacement du moulin a été super bien choisi.
A cet endroit, la rivière, quoique toute jeunette (elle a à peine parcouru 1,5 km) a déjà acquis sa force adulte ; elle a reçu l’eau de la Vouattaz, du Clézet et du Munet ; elle vient juste d’accueillir quatre sources pures, abondantes et pérennes (Barbilaine, Emma, Ausone et Vidart) ; le terrain prend de la pente, ce qui augmente la force de l’eau. Un site providentiel pour l’établissement d’un moulin!
Eugène Goudard transforme le moulin à blé en diamanterie.
En 1883, Eugène Goudard, un Divonnais qui a fait fortune comme négociant lapidaire, achète le moulin, le foulon et le canal de dérivation (parcelles D333, D335, D336 du cadastre napoléonien). Il installe des vannes sur la rivière. Deux ans plus tard, il établit une diamanterie sur les parcelles D334 et D337.
Eugène Goudard (1820-1 895) – En rouge les parcelles achetées en 1883.
En vert les parcelles achetées en 1885 pour l’établissement d’une diamanterie.
Eugène Goudard est né en 1820. Il est de la même génération que le docteur Paul Vidart, fondateur de la station. Sa fille Marie-Louise a épousé Charles-Alfred, le fils du docteur Paul Vidart. Eugène Goudard est domicilié à Paris, mais il garde une belle demeure à Divonne. Quand il installe une diamanterie dans sa ville natale, il en a déjà créé plusieurs : une à Paris en 1872, une autre à Avignon-les-Saint-Claude, une troisième à Saint-Genis-Pouilly en 1874 avec un associé, et surtout il a créé avec un associé en 1878 une importante taillerie de diamants dans un hameau de Saint-Claude qui prendra le nom de Montbrillant et qui fera du diamant la deuxième spécialité de Saint-Claude après la pipe. Maurice Goudard, l’inventeur du carburateur Solex, le petit-fils d’Eugène affirme qu’Eugène Goudard a carrément introduit la diamanterie en France : son activité de négociant lapidaire, quand il achetait des pierres brutes au Cap et au Brésil l’a mis en contact avec des diamantaires anversois. « Tout en récupérant les techniques de travail des lapidaires, il s’entoure de quelques anversois et apporte les additions techniques nécessaires permettant de tailler cette pierre jusqu’à 140 fois plus dure qu’un rubis. » (Dave Grandjean http://culturedwg.blogspot.fr)
Les hautes et larges fenêtres du bâtiment sur la rive gauche du canal montrent qu’en ses murs on a fait jadis un travail délicat réclamant beaucoup de lumière. La taille du diamant est un travail de haute précision qui s’est développé en Pays de Gex pour répondre à la demande de l’industrie horlogère genevoise qui avait besoin de diamants et de rubis taillés à insérer dans ses mouvements de montres.
Le bâtiment de l’Office de Tourisme de Divonne-les-Bains a servi de taillerie de diamants avant de devenir la blanchisserie des Grands Hôtels.
Anciennes vannes construites par Eugène Goudard.
En 1884, les héritiers du docteur Paul Vidart, sa veuve et ses deux fils, fondent la Société Anonyme de Divonne-les-Bains que nous appelleront comme les Divonnais de l’époque « la Société des Bains ». Cette Société a pour objet la gestion des thermes, de leurs hôtels, restaurants et dépendances. Eugène Goudard siège au Conseil d’Administration. Dès sa création, la Société des Bains décide de la construction d’un nouvel Etablissement de Bains.
L’Etablissement de Bains construit en 1885 se trouvait à l’emplacement
de l’actuel parking du théâtre.
La roue du moulin actionne une « machine dynamo ».
A son ouverture, le nouvel établissement est éclairé au gaz fourni par l’usine à gaz de la Société des Bains. Malheureusement, la canalisation d’amenée du gaz s’avère défectueuse. L’administrateur Eugène Goudard réagit en industriel novateur : plutôt que de la changer, il suggère à la Société des Bains de passer à l’éclairage électrique et met à sa disposition la force motrice du Moulin David pendant une saison à titre d’essai. « Une somme de mille francs est consacrée à cet essai, l’énergie hydraulique étant fournie gratuitement par Eugène Goudard. (…) Le 20 mai 1888, le Conseil d’Administration constate que l’installation de l’électricité a été faite dans tout l’établissement. Au vu des résultats, il approuve la dépense déjà réalisée et décide d’acheter à Eugène Goudard, pour 2.000 Francs par an, le droit à la force hydraulique nécessaire à faire tourner la machine dynamo alimentant 250 lampes. » (Numéro spécial du Joran Divonne-les-Bains, du village à la station, 1992). La location sera portée à 2.500 Francs l’année suivante. La « machine dynamo » accouplée aux roues fournit du courant 110 Volts continu.

L’américain Thomas Edison perfectionne en 1879 l’ampoule inventée par Joseph Swan A droite : une ampoule murale Maxim (1889)
Et la lumière fut!
Les thermes divonnais sont dorénavant à l’avant-garde du progrès! Les baigneurs n’ont plus à supporter les inconvénients de l’éclairage au gaz malodorant, d’une couleur jaunâtre, désagréable et dangereux.
Les rues de Divonne, quant à elles, ne seront éclairées à l’électricité que 15 ans plus tard au moyen de 34 lampes réparties entre le bourg et ses hameaux…
Apparition de la mention « éclairage électrique » sur les cartes.
La roue fait place à la turbine : le moulin David devient une usine électrique.
En 1888, la roue hydraulique du moulin David est remplacée par deux turbines qu’on installe dans une piscine.

Le Français Benoit Fourneyron est l’inventeur de la turbine hydraulique. Il dépose un brevet en 1832 pour sa « roue à pression universelle et continue » et la perfectionne dans les années suivantes. Vers 1843, plus de cent manufactures, forges ou filatures utilisent la turbine Fourneyron, à travers l’Europe.
Après le décès d’Eugène Goudard (1895), la Société des Bains achète à ses héritiers le moulin et la taillerie pour 75.000 Francs à payer en 10 ans avec 4% d’intérêts. Dès l’acquisition, on modernise. Les deux turbines ne sont pas assez productives parce que la force de la rivière est insuffisante en période d’étiage, justement quand les Bains reçoivent le plus d’étrangers (comme on disait). En 1898, le Conseil décide de remplacer les deux turbines par une seule plus performante. De plus, il installe derrière les thermes un groupe turbine à vapeur et dynamo dont l’énergie est acheminée à l’usine. Il installe aussi dans l’usine des batteries d’accumulateurs. A cette occasion, les termes usine électrique sont utilisés pour la première fois. L’usine produit du courant 110 Volts continu.
Le Grand Hôtel et la Villa Vidart. Charles Duborgel
Le Grand hôtel est construit en 1897-98. Le chemin de fer arrive à Divonne en 1899. Le nombre de baigneurs augmente. Charles Duborgel, le directeur de la Société des Bains de 1888 à 1921, conduit la Société de main de maître. Sans lui, la station ne connaitrait sans doute pas un tel développement. Il pousse aux nouveautés. Il souhaite que toutes les chambres de la Villa Vidart soient éclairées à l’électricité. (Même celles des domestiques?) Les hôtels des Bains s’enorgueillissent d’équipements modernes : sonneries électriques, monte-charge, ascenseurs, splendide salle à manger avec grand lustre central et nombreuses lampes murales. Les villas du directeur et des médecins sont éclairées à l’électricité. Même le parc est éclairé la nuit! Diantre! Comment assumer une telle consommation? Des demandes de devis sont adressées à plusieurs entreprises. Il s’en suit de longues négociations. Finalement la solution vient de la toute nouvelle Société d’Electricité de Divonne. Quézako?
Une entreprise d’intérêt public renforce l’usine privée du moulin David.
La Société d’Electricité de Divonne construit en 1900 une usine hydroélectrique pour l’éclairage du village. Pourquoi si loin du bourg? La déclivité de la rivière étant faible, on construit un aqueduc qui au bout de 600 mètres donne lieu à une chute d’eau. Il part d’un barrage situé à proximité de l’actuel carrefour rue Marcel Anthonioz/Chemin du Chatelard. Il longe la Divonne jusqu’au niveau du pont des îles. Il a été détruit en 1989-1990. L’usine a fait place au parking de Forestland.
La Société d’Electricité de Divonne propose de renforcer la production de la Société des Bains en lui livrant du courant continu. O.K.! Mais elle produit du 440 Volts! Transformons donc le 440 Volts en 110 Volts, pourvu que ce soit toujours du courant continu. Les deux sociétés signent un contrat par lequel la Société des Bains achète du courant à 60 centimes le KW (tarif dégressif à partir de 6000 KW) avec des interruptions entre midi et 14h, entre minuit et 6h et le dimanche. On achète en 1902 un groupe convertisseur au constructeur John Jacob Rieter de Winterthur pour la somme de 6.800 Francs.
Le groupe convertisseur de 1902 restauré par Divonnelectro, en état de fonctionnement.
C’est la plus ancienne machine de l’usine hydroélectrique du Moulin David.
Dynamo constructeur John Jacob Rieter de Winterthur (1902) – Moteur synchrone triphasé.
960 tours/minute. Constructeur Moteurs Leroy (1930).
Le Théâtre (1904) L’hôtel Chicago (1908)
Les besoins en électricité augmentent encore. Agrandissement de l’Etablissement de Bains, nouveau théâtre, nouvel hôtel (un luxueux palace). Divonne est vraiment au top!
Cependant, malgré l’augmentation de production, la quantité d’électricité reste insuffisante en période d’étiage. Pour pallier cet inconvénient, la Société des Bains achète un moteur de secours à la Société Suisse pour la Construction de Locomotives et de Machines Winterthur. Ce moteur thermique entraîne une dynamo de 25 KW qui produit du courant 110 Volts continu. Il est utilisé comme moteur d’appoint en cas de manque d’eau ou de défaillance de la turbine.
Le moteur thermique d’appoint Winterthur (1907) avec son impressionnant volant d’inertie de 3 tonnes a été restauré par Divonnelectro. Au début, il fonctionnait au gaz pauvre, ensuite au benzol qui a été supprimé parce que cancérigène. Maintenant il fonctionne à l’essence 95. Le compresseur d’air comprimé, également de 1907, l’aide au démarrage. On peut admirer le moteur Winterthur en marche pendant les démonstrations de Divonnelectro : spectaculaire!
Une pièce maîtresse de l’usine est le tableau de distribution en marbre, en parfait état de conservation. Il comprend :
– les entrées des quatre systèmes de production : dynamo de la turbine – dynamo du moteur Winterthur – convertisseur – batteries – sur les deux panneaux de droite.
– les sorties pour l’alimentation (lumière et force) des trois hôtels : Grand hôtel, Chicago et Golf sur les trois panneaux de gauche.
Les années 1930
Divonne change. Les chantiers se multiplient. De nouveaux hôtels attirent les touristes dans le village. Dans les prés où les vaches ruminaient placidement l’herbe tendre, on voit maintenant des golfeurs arpenter le gazon tondu ras, accompagnés de leur caddy. La Société des Bains est entre les mains de passionnés de golf, Maurice et Félix Goudard, les petit-fils d’Eugène Goudard. Le golf qu’ils ont fait réaliser est considéré comme l’un des plus beaux d’Europe. Il est fréquenté par les messieurs chics de la Société des Nations. Pour loger ce beau monde, la Société des Bains a abattu la Villa Vidart et construit sur son emplacement l’élégant Hôtel du Golf (actuel Grand Hôtel du Domaine de Divonne) en style Art Déco. La classe!
Deux photos de l’Hôtel du Golf à 80 ans d’intervalle.
L’usine électrique du Moulin David suit-elle cette évolution? Oui!
En 1930, on remplace la turbine horizontale par deux turbines Francis à réaction fabriquées par les Ateliers des Charmilles à Genève.

L’ingénieur hydraulicien américano-britannique James Bichens Francis a inventé la turbine qui porte son nom en 1848. C’est une turbine à réaction, immergée, composée de 8 à 15 aubes, qui transforme à la fois la vitesse de l’eau (énergie cinétique) et une différence de pression. Elle est utilisée pour les moyennes chutes.
Nous avons déjà parlé des deux turbines Francis fabriquées en 1930. Celle qui est opérationnelle, restaurée par Divonnelctro, dans sa piscine n’est pas visible de l’intérieur de l’usine. Elle consomme 1.250 litres par secondes. Elle tourne à 250 tours/minute. Elle est couplée à un multiplicateur d’environ 4 pour faire tourner la dynamo à 1.000 tours/minute. Le multiplicateur est une application de l’engrenage à chevrons inventé par Citroën et qui est actuellement le sigle de la Société.
Dynamo de la turbine Francis
Dynamo avec multpiplicateur.
Caractéristiques : Type B7.42 – 52 KW – 108/110 Volts
1.050/1.100 tours/minute
Excitation Shunt
Constructeur : Constructions électriques d’Anières Giovanelli et Tiranti.
Date de construction : 1930.
Restaurée par Divonnelectro.
On voit sur la gauche le volant qui commande l’ouverture des aubes directrices de la turbine et la met en action.
En 1940, le courant alternatif arrive à Divonne
Le courant produit par l’usine du Moulin David a quatre sources :
– le groupe hydraulique turbine Francis + dynamo
– un énorme ensemble de batteries de secours
– la moteur d’appoint Winterthur accouplé à sa dynamo
– le groupe convertisseur qui transforme le 440 V de la SED en courant 110 V continu
En 1940, la Société d’Electricité de Divonne est reprise par les Forces Motrices de Savoie. Les quatre sources génèrent toujours du courant continu. Par contre le moteur du groupe convertisseur qui était en 440 V continu est remplacé par un moteur alternatif triphasé. Les installations des thermes et des hôtels thermaux sont modifiées progressivement pour être alimentées par le réseau alternatif. L’usine du Moulin David a de moins en moins de puissance à fournir. Elle a cependant toujours sa raison d’être car elle doit continuer à alimenter les installations non encore modifiées. De plus, elle alimente le réseau éclairage de secours du casino qui est resté en courant continu. Fonction importante! Un établissement de jeux ouvert la nuit ne doit en aucun cas subir une panne de courant! L’honneur de la petite usine est sauf, elle qui est toujours restée fidèle à son cher courant continu.
En 1993, toutes les installations de la STTH (Société Thermale, Touristique et Hôtelière qui a pris la suite de la Société des Bains) sont alimentées en courant alternatif, y compris le réseau d’éclairage de secours du casino. Désormais, la petite usine électrique du Moulin David n’est plus sollicitée. Elle ferme ses portes, sans même qu’on la remercie pour ses bons et loyaux services, elle qui a participé si courageusement au développement de la station thermale pendant plus d’un siècle.
L’usine abandonnée est sauvée par Divonnelectro
2002 : Le Moulin David est à l’abandon. Les machines rouillent. La municipalité, propriétaire du bâtiment, s’apprête à tout jeter à la casse. Un élu divonnais, Georges Leskens, ingénieur retraité du CERN, alerte le maire sur la valeur exceptionnelle de ce patrimoine et le convainc de le conserver. Il rassemble une équipe d’ingénieurs, techniciens, artisans, tous passionnés de mécanique et d’électricité, tous bénévoles, pour la plupart des anciens du CERN qui s’attellent à la restauration des machines. En 2004, ils créent l’association Divonnelectro qui a pour but « la restauration et la mise en valeur de l’usine hydroélectrique du Moulin David ». Après 12 ans d’un labeur de titan (30.000 heures de travail bénévole) et grâce à la collaboration des Services Industriels de Genève et le soutien de la Ville de Divonne-les-Bains, leurs efforts sont récompensés. L’usine hydroélectrique du Moulin David est la plus ancienne usine électrique de France en état de fonctionnement dans son site d’origine. La Fédération pour la valorisation des Patrimoines rhônalpins a attribué à Divonnelectro le Prix rhônalpin du Patrimoine 2015.
www.divonnelectro.asso.cc-pays-de-gex.fr
Le Moulin David est ouvert au public
tous les mardis de 10h à 12h et le dimanche matin
à partir du 4 mars jusqu’à l’automne. Entrée libre.
Visites commentées pour les groupes (scolaires et adultes) :
s’adresser à l’Office de Tourisme de Divonne-les-Bains. Tél. +33 450 20 01 22.